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Mon projet 52, My Girl 1

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Mon projet 52, My Girl 1 est le nom de mon défi si vous avez bien suivi (bon, pour ceux qui sèchent, je remets le lien pour vous rattraper 🙂 )  Pourquoi « My Girl »? Car cela fait déjà quelques années que ce projet prend forme et donc je vais pouvoir, par le biais de ces images, vous apprendre le pourquoi du comment de la photographie d’enfant. En tout cas en mon sens, il n’y a pas de théorie imposée, c’est juste ma vision de la photographie de l’enfance.

De plus, je vous ai expliqué que, comme tout bon photographe, le projet 52, est en général un projet personnel qui nous tient à coeur et qui nous permet de nous éclater et de faire exploser cette fameuse créativité photographique à laquelle je tiens tant 😉

Chaque photo raconte une histoire et c’est la genèse du projet. Une histoire, une image. Et de nouveau, on ne pense pas inversement! On ne fait pas une photo pour créer une histoire ensuite. On écrit un bouquin pour ça. C’est toute la différence! Ici, l’histoire vient juste s’inscrire discrètement sur la pellicule (bon oui ok aujourd’hui c’est la carte mais c’est moins poétique na lol) On capte l’histoire qui est en train de se dérouler.

Une histoire photographique qui se développe:

Ce projet photographique (que vous pouvez faire aussi, c’est un très bon moyen d’apprendre la photo) est une belle balade de vie entre mère et fille. Chaque mouvement, chaque frémissement, chaque battement de coeur ou de cils de ma puce fait chavirer mon coeur complètement. Raide dingue de ma fille lol Mais là je ne dois rien apprendre aux mamans, ce n’est pas mon rôle. Mon rôle, c’est de vous montrer la route pour inscrire ces frémissements de vie pour des années de souvenirs.

Adepte de la parentalité positive, ce projet n’aurait jamais pu prendre forme sans cette philosophie du soleil qui uni notre petite famille. Une fine équipe! J’ai un ado aussi (hé oui désolée, ils existent vraiment, ce n’est pas une légende) Il est un défi à lui tout seul mdr. Et donc, à part Overwatch, Iphone et râler le matin au réveil (et on ne se lave pas tous les jours s’il vous plait!), sa bulle est difficilement accessible. Alors imaginez quand j’approche mon objectif, je tremble tellement que le stabilisateur automatique s’emballe tout de suite mouhahahaha. Non, je plaisante. C’est juste que voilà, mon fils c’est un peu moins son truc donc mon projet pour lui est juste de l’aimer 😉 C’est déjà pas mal et je suis sûre que vous faites pareil et que j’ai de nouveau rien à vous apprendre de ce côté là 😉 Et oui, mon fils est fantastique mais je ne vais pas vous saouler avec ça, j’ai une amitié quelque part qui sert à ça 😉

Donc nous voilà partis ensemble pour décortiquer ce qu’est finalement mon défi: la photographie positive et vivante de vos enfants! Une mine d’or que l’on gardera précieusement tout au long de la vie de l’enfant et nous replongera très certainement ensemble dans une nostalgie tendre et enveloppante.  Donc, éclatons-nous et advienne que pourra! La vie est belle, nos ions positifs vont resplendir sur nos photos. Je parlais bien sûr de nos enfants!

Le choix de mon histoire:

  • Une approche dynamique d’un moment de joie sur la terrasse familiale. Une petite fille hyper dynamique aux cils de princesse et à la moue joueuse. Des pinces achetées ensemble au magasin.
  • Un plan rapproché pour capter le petit détail qui tue: du bic sur la joue. Elle avait piqué mon bic dans mon sac pour dessiner sur du papier….au début.
  • Un plan de profil pour se rappeller ses longs cheveux qui ne sont plus qu’un lointain souvenir. Ses bouclettes qui renforce l’impression de légèreté de la scène.
  • De la musique à fond sur la terrasse qui la faisait danser de toute ses forces et offrait des scènes de joie et de mouvements à volonté.
  • Des points lumineux qui révèlent en second plan un jardin familier
  • Une chemisette qui renvoie à une chaleur d’été qui donne envie d’y retourner.

Noir et blanc ou couleur?

  • Ici j’ai fait le choix du noir et blanc pour renforcer cette impression de nostalgie et de sentiments dans la photo.
  • J’ai également choisi N/B pour renforcer encore plus les différentes nuances dans ses cheveux qui sont très présentes chez elle.
  • Aussi pour souligner de façon plus précise ces cils ultra-longs
  • Cela marque comme une petite empreinte ces petites traces de bics sur sa joue qui, en couleur, se confondaient trop avec la couleur de sa peau
  • Rappel de la pousse de ses cheveux sur son front car elle était encore petite et donc les « nouveaux » cheveux se voient bien ici en noir et blanc. En couleur, ils sont tellement clairs qu’on ne les voient presque pas.

Mes réglages:

  • ISO125
  • 35mm
  • f 1,4 
  • Vitesse: 1/640s

Conclusion:

Si je n’étais pas montée en puissance dans la vitesse, je n’aurais eu que des flous et aucune crolette nette à l’horizon. En couleur, toute l’histoire aurait été diluée et partiellement effacée par trop de codes différents. Ce n’était pas le but ici. La couleur aurait parasité ce sentiment de légèreté et aurait alourdi les informations.

Le choix d’un plan rapproché englobe toute l’histoire parfaitement bien et permet aux détails de ressortir comme je le souhaitais. Ces cils longs et effilés n’auraient jamais pu être nets à une vitesse de 1/250 par exemple. Une lumière uniforme est importante aussi pour ne pas brûler son visage dans le mouvement.

Voilà, encore une image inscrite dans l’histoire et racontée avec brio! A très vite pour la prochaine histoire photographique!

Caroline

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